dimanche 26 octobre 2008

Jumping croc tour

Darwin étant connue pour ses crocodiles ce serait quand même bête que je reparte sans en avoir vu un seul. Deux solutions s'offrent aux touristes qui ne veulent pas risquer leurs fesses dans les marais, Crocodylus Park ou Jumping Tour. La premiere est tout simplement un zoo, pas très exotique mais au moins on l'assurance de voir tout pleins de crocos (amorphes toute la journée...), et la seconde est une sortie en milieu naturel sur un bateau, où là pour le coup les crocos sont moins nombreux mais bien vivants.
On était plus emballés par la sortie en bateau, la résidence nous a donc fourni voiture et chauffeur pour nous emmener sur les rives de l'Adelaide river, le meilleur spot à sacs à main dans le coin.

La cabane qui sert d'accueil ressemble à s'y méprendre à la chambre de Crocodile Dundee, avec des photos très impressionnantes et des chapeaux pendus partout. Des livres sont à disposition où l'on peut consulter les archives des journaux et ainsi revivre les faits d'armes des rangers et chasseurs de la région (quand ce n'est pas un avis de décès...). La star c'est Sweetheart, un male de 5m et 780kg capturé en 79, et dont la passion pendant 5ans était de retourner les petites embarcations de pêcheurs...

Ensuite c'est parti pour la ballade, action! D'abord LA consigne de sécurité: ne pas se déplacer sur le bateau lorsqu'un croco est en vue. Il y a bien une rembarde mais bon on ne sait jamais, un faux mouvement ou une réaction de surprise (les crocos peuvent se propulser hors de l'eau presque entièrement!!!) et c'est le drame. Le guide a été assez clair, le saltwater est un animal très primitif et agressif, il mange tout ce qui ressemble à de la viande. L'espérance de vie dans la rivière n'excède pas les 3 minutes (d'après les malheureux qui en ont fait l'expérience) donc Achtung!!
Le guide nous a emmené sur différents bras de la rivière, et après une heure d'exploration le bilan s'est monté à 3 individus observés. C'est impressionnant de voir avec quelle vitesse et quelle facilité ils se propulsent hors de l'eau pour attraper l'appat. Ensuite ils disparaissent en 1 seconde, impossible de savoir où ils sont, peut être rodent-ils encore autour du bateau...

le dernier qu'on a pu voir était du genre costaud!

quelques rapaces en bonus.

La journée ne s'est pas arrêtée là puisque nous avions décidé de poursuivre jusqu'aux portes du Wetland. Une région charmante, complétement déserte, infestée de rats et de serpents, et qui a la particularité d'être une sorte de marais géant totalement recouvert par les eaux une fois la saison des pluies installée.


La dernière étape de la journée était la ballade dans la réserve de Fogg Dam. Il était déjà plus de 16h quand nous sommes arrivés là-bas et nous avons donc opté pour un parcours pas très long, à l'ombre des arbres. Une bonne heure de marche plus tard, le temps de gouter quelques délicieuses fourmis vertes (arrière gout citron) et de se faire attaquer par les moustiques, nous reprenons la route direction la résidence.
Voilà c'est brusque comme chute mais là je suis claqué donc ça restera comme ça!

jeudi 23 octobre 2008

Le traditionnel volley du jeudi

C'est devenu une tradition que je ne rate pour rien au monde, le volley du jeudi. A partir de 16h (pour profiter du soleil et avoir une excuse pour finir la journée assez tôt) nous nous retrouvons sur un terrain en sable pas très loin de la résidence pour 2h de volley. Soleil, boissons fraîches et musique de fond rendent ce rendez-vous plus que recommandable. Venu tout droit d'Espagne pour apprendre l'anglais (il était plus mauvais que moi gnark gnark), Alessandro (je vous laisserai deviner lequel c'est) nous a montré sa façon à lui de jouer: les yeux fermés, le dos au terrain et de préférence avec les épaules... Olé! Il est maintenant reparti chez lui et nous regrettons tous son absence. Au moins on joue un peu plus sérieusement, et on a beau ne pas être des pros, on se donne du mal:


Bon là c'est pas vraiment un bon exemple parce que la musique est à chier, mais ça donne ça:

mardi 21 octobre 2008

Mindil's Market

Tous les jeudi et dimanche a lieu le marché de Mindil, juste à coté de la plage. L'endroit parfait pour acheter des souvenirs, admirer le coucher de soleil et se faire plaisir avec toutes les cuisines disponibles.

on pourrait appeler ça le chemin de la tentation, un paradis pour les yeux et le nez, heureusement les prix sont là pour empêcher toute consommation abusive ;) Mon préféré? "Mexican Kitchen" !



c'est aussi un bon endroit pour voir les spécialités australiennes:

le didgeridoo c'est sympa, juste un poil répétitif, mais quand on sait bien en faire ça donne ça:


et quelques photos de l'incontournable coucher de soleil:

lundi 13 octobre 2008

Litchfield Park #2

Bon en fait c'est la 3è fois que j'y vais mais c'est la 2è sortie organisée par la résidence. Cette fois ci nous sommes allés aux Wangi Falls, Tolmer Falls, et nous avons terminé pas la Butterfly Farm.
Couché à 4h, levé à 8h forcément ça laisse des traces (au moins j'ai pas raté le bus):

La photo suivante n'a pas été sans mal. Prise n°1 Meghan et moi n'étions pas vraiment prêts, prise n°2 le chinois nous fait un vieux baillement... je vous épargne le détail de tous les essais, chacun y a été de sa petite touche mais on a quand même fini par avoir tout le monde.


Aux abords des Wangi Falls un gros rapace est venu se poser tout près de nous, peut être attiré pas la nourriture... Le temps que je sorte l'appareil quelqu'un l'avait déjà fait fuir, dommage.

La Butterly Farm était la dernière escale sur le chemin du retour. Un endroit un peu bizarre, au milieu de nulle part, peuplé de gens moitié tatouté moitié roots, avec une carte proposant des omelettes à la française et où il n'a pas, comme son nom l'indique, de papillons, mais des lapins et toutes sortes d'animaux qui n'ont rien à faire au milieu du désert. Tout content de voir des gens, le paon nous a remercié d'avoir fait 150 bornes pour venir le voir.

C'est dans cet endroit un peu surréaliste que coco est devenu mon super pote. Après tout pourquoi pas, on est déjà dans le désert avec des lapins et un paon qui fait la roue, alors un perroquet rose... J'ai essayé de lui apprendre à dire "Ricard" mais l'accent français semble assez difficile à assimiler.

Nous sommes rentrés juste à temps pour rater le coucher de soleil, on n'a vu que la fin.

Voilà c'est fini pour les visites de parcs. La saison humide va bientôt commencer, entrainant avec elle la fermeture au public de la plupart des pistes 4x4, ce qui rend les visites beaucoup moins intéressantes. Prochaine destination intéressante, Brisbane ou Melbourne en Décembre.

dimanche 5 octobre 2008

Australian way of life

Si il y a bien une chose que les australiens n'aiment pas, c'est être assimilés à des américains. Pourtant ce we quelques indices sont venus alimenter cette théorie.
Pour simplifier j'ai un peu fait un copier-coller du we 2 semaines plus tôt. Grosse soirée vendredi puisque à l'occasion de l'Oktoberfest le casino s'était mis à la mode allemande: bretzel, mass, leberkäse, weisswurst, musique traditionnelle... Accompagné d'allemands et d'autrichiens, l'immersion était presque totale.

On a filé en ville dès la fin de la soirée, pour rentre vers 6h (merci Romain de m'avoir tenu la jambe pendant mon repas-ptit dej'). Méga glandouille samedi, courses obligatoires le dimanche matin, lessive, basket, piscine, et on a terminé sur un copieux fish & chips sur le port de Darwin juste après le coucher de soleil.

Mais revenons une seconde sur le mode de vie à l'australienne:
- 1er indice, la nourriture. Au centre commercial il n'y a pas moins 4 fast-food, tous pleins. On y voit aussi bien des jeunes ou des adultes en cravate que des grands mères gateau avec leur petits enfants... personne n'échappe à la nourriture de l'oncle Sam. Je commande un menu Large au MacDo et là surprise, le jus d'orange nécessite un supplément! Autant vous dire que pour le coca y'en a pas besoin... Aujourd'hui 60% des australiens sont en surpoids et plus de 20% sont obèses.
- 2ème indice, la violence dans les films. Je me ballade dans la galerie marchande et je rentre dans un magasin de DVD quand je tombe sur le coffret SAW (un film d'horreur bien dégeu où ça charcute sévère pour ceux qui connaissent pas). Et ben c'est seulement recommandé au plus de 15ans alors qu'en France le 3è volet était carrément interdit au moins de 18ans. Mais c'est normal y'a pas de scène hot, alors ou est le problème?
- 3è indice, la qualité de l'information. Alors celle la elle m'a bien fait marrer. Pendant que le monde se soucie de la crise économique sans précédent qui secoue Wall Street ou du programme atomique de l'Iran, voila ce qu'on trouve à la une des journaux:


des histoires de crocodiles ou de serpents, quand ce n'est pas l'interview exclusive d'une vieille aveugle qui a vu un OVNI... du grand n'importe quoi, et c'est comme ça toutes les semaines.
Après non non l'Australie est à l'écoute du monde, très différente des USA...